Dans le cadre du quatrième Festival de l’Outre-Mer en Bourgogne, notre association en la personne de notre présidente, Jenny Hippocrate Fixy a été conviée. Dans un soucis de sensibilisation, il était important pour nous d’honorer cette invitation, et cela pour plusieurs raisons :
- Faire connaître la maladie,
- Parler du Drépaction 2013,
- Partager nos 25 ans de combat,
- Et aussi dans un soucis de solidarité des associations ultramarines.
Notre présidente malgré la distance a toujours répondue présente aux manifestations antérieures. Ce festival est organisé dans la région de Montceau-les-Mines, sous la présidence de Madame Christiane MATOS originaires des Antilles. Nous devons saluer cette dame qui à le mérite d’organiser une manifestation de la sorte dans un coin de province ou la population ultra marines est quasiment inexistante.
Sans aucun esprit de communautarisme, on doit reconnaître que cette dame contribue à un travail de sensibilisation et d’information de la population antillaise dans sa Province d’adoption.
Dans le souci qu’on puisse passer un moment agréable entre bénévoles et entourer Madame la Présidente pour sa prise de parole, et avec accord cette dernière, j’ai pris l’initiative d’organiser une sortie en groupe.
Avec un effectif de 33 participants, et deux chauffeurs, nous prenions la direction de la Bourgogne. On doit féliciter les artistes d’un jour, les audacieux, les professionnelles qui durant ce trajet ont fait exploser la température dans le bus malgré une climatisation à son plus haut niveau et température extérieures en dessous des 15°.
En somme, on aurait cru que ce festival avait commencé dès notre départ de Paris, nos artistes on revisité toute la musique traditionnelle, tambours, chacha, ti bois et autres instruments accompagnaient dignement cette folie musicale et un parfum de pain au beurre et chocalat pays embaumaient le bus.
En fin de matinée, on arrive à Montceau-les-Mines après 400 kms. Un festival qui a brillé par son manque de participation de la part de la population locale, ce qui a engendré certes une déception de nous autres qui avions fait tant de kilomètres.
Nous étions curieux de constater que des hommes et des femmes d’une autre culture tenaient des stands des produits de nos iles et de nos jeux autrefois. Une exposition sur Aimé Césaire a retenue toute notre attention.
Néanmoins la presse locale était présente, ce qui a permis à notre présidente de s’exprimer. Il y eu aussi un grand débat sur l’esclavage, fort instructif, dont nous étions amenés à participer.
Alors que nos papilles n’en pouvait plus d’attendre, on regagnait le restaurant « Douce Heure des Antilles » nous furent accueillis dans un cadre magnifique, petit bémol, la prestation sur place a déçu un grand nombre d’entre nous.
Après ce repas, on regagna la place du festival, les audacieux les professionnels prirent place sur le podium pour interpréter quelques tubes sous les voix de Nicolas, Manuella et l’harmonica Giovanni. Et pour conclure madame la présidente prit de nouveau la parole pour expliquer la drépanocytose et le combat de notre association.
Pour conclure, en dépit du manque de la population sur ce festival, je crois que nous avions passé un moment agréable, la preuve est chacun d’entre nous manifeste l’envie de se retrouver à nouveau.