VISITE DE LA BASE AERIENNE 107 VILLACOUBLAY
L’APIPD (Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose), à défaut de pouvoir accélérer le temps pour guérir les enfants drépanocytaires, tente par tous les moyens d’apporter un peu de joie et de réconfort à ces petits êtres qui n’ont pas toujours l’occasion de s’amuser, comme le font tous les enfants de leur âge, bien portants.
Nous tentons aussi à leur donner de l’espoir en essayant de les libérer de cette camisole de force qui les maintient prisonniers.
Comme pour faire un cadeau à ces enfants malades qui n’ont pas toujours l’occasion de s’évader, après quelques jours de grisaille, le soleil leur a fait un clin d’œil : c’est par un temps ensoleillé, que la base aérienne nous a accueillis.
Jeudi 22 octobre. Il est 12h08. Nous voilà donc en route pour plus d’une bonne heure de trajet. 17 enfants ont répondu à l’appel (de 6 à 18ans), malheureusement 3 de leurs petits compagnons n’ont pas pu être de la partie et pour cause…
L’APIPD est une magnifique histoire d’amour, alors tout naturellement des mamans qui ont de l’amour à offrir viennent nous prêter main forte.
C’est le cas de Sarah, mère et de 3 enfants qui a embarqué dans le bus en direction d’un rêve. Elle s’est jointe aux 6 autres bénévoles : Jean Claude, Joëlle, Marie Claude, Monique, Danielle et Nicaise.
Et hop, ça commence ainsi : un déjeuner complet sorti du panier. Nous dictons nos recommandations : ne pas salir l’autocar. Puis, à la fin du repas, les petits globules rouges, comme des champignons sortent de terre, sortent de leur siège.
En effet, les enfants ont enfilé les tee-shirts rouges de l’APIPD que nous leur avons offerts.
Jean-Claude, le chauffeur, ne se laisse pas distraire, il roule, il roule…
Arrivée à la base à 13h30. Le lieutenant Philippe Augis est venu nous accueillir chaleureusement.
Une demi-heure plus tard a débuté la visite. Les sourires se dessinent de plus en plus, les yeux s’écarquillent, certains ne tiennent plus en place. L’équipe est aux aguets !
Dans une base aérienne protégée surtout par période ou le plan Vigipirate est au rouge, pas question d’y pénétrer avec une voiture extérieure, c’est la raison pour laquelle et à la grande joie des enfants qu’un autocar de la base a été mis à notre disposition. Ladite base est divisée en deux :
une zone vie : départ de tous les avions (Nous avons pu voir l’avion présidentiel) et les bureaux
la logistique : là, on peut découvrir tous les corps de métier.
Commence alors l’aventure !
Une balade en bus pour découvrir l’immense base avec son parcours de Golf. Premier arrêt : au chantier des hélicoptères, ces petits chérubins ont été accueilli chaleureusement par les militaires.
Les explications sur le métier de pilote ainsi que sur le corps de chasse ont intéressé les enfants. Nous avons été surpris par leurs questions.
Puis, rencontre avec le fauconnier, dresseur de ces grands oiseaux, qui n’ont pourtant pas effrayé les compagnons de l’aventure.
Et pour finir notre escapade, le rêve de tout enfant surtout les garçons : monter dans un camion de pompier. Ils étaient non seulement, à bord mais, cerise sur le gâteau, ils ont eu un cours sur le métier de pompier.
A la surprise de tous, une des petits aventuriers a demandé s’il y avait une possibilité qu’elle fasse son stage de 3ème sur cette base. Ce qui a interpelé le lieutenant Augis qui répondit positivement et plus tard, nous a fait parvenir un document.
Les stars du jour ont eu droit à la pose : l’incontournable séance photo, par un photographe venu exprès pour nous. Plan Vigipirate, nous l’avons mentionné donc interdiction pour nous de faire nos propres clichés.
Après avoir remercié nos hôtes, il fallait aussi dire « Au revoir », avec beaucoup d’émotion.
17h, toute bonne chose à une fin, il est temps de rentrer, les parents doivent certainement être déjà présents à notre point de rendez-vous.
Alors ?! Les enfants qu’en pensez-vous ? « Youpi, nous voulons y retourner ! Nous voulons y retourner ! » Quel succès !
Après un bon goûter, toujours dans le bus qui était par la même occasion, notre salle de restauration, le sommeil emportait nos aventuriers de quelques heures pour sans doute les plonger dans un rêve merveilleux.
Quant à moi, Danielle, bénévole, pour rien au monde, je ne céderai ma place. Je resterai dans l’aventure, car l’APIPD est une magnifique histoire d’amour !
Danielle Nollet
Crédits photographique : F.Choisit et APIPD
Tu gère maman je suis fier d’être ton fils