Compte-rendu : DRÉPACTION, LE CONCERT AU ZÉNITH PARIS LA VILLETTE, DIMANCHE 28 OCTOBRE 2018
Le maître mot pour la mouture du DRÉPACTION 2018 est « briser ». Briser le silence, briser les clichés qui ont la vie dure, briser l’indifférence persistante face à la pathologie qui continue de décimer les rangs des drépanocytaires, briser l’apathie des politiques qui persistent à ne pas voir la dure réalité en face.
Quoi trouver de mieux pour porter ce message que le recours aux artistes de bonne volonté qui se surpassent d’année en année parce que leurs convictions pour aider les malades demeurent intactes.
Le 28 Octobre, la scène du Zénith de Paris a vu débarquer des artistes aux talent indéniables et qui ont apporté leur soutien à la lutte que mène l’APIPD, depuis trois décennies, pour battre la drépanocytose. La scène urbaine était présente sur la scène du ZÉNITH PARIS LA VILLETTE.
Ils étaient pratiquement tous là ces messagers de la joie et du bonheur. Ils n’ont pas hésité un seul instant à s’investir corps et âme pour clamer haut et fort, avec leur cœur, que cela suffisait et qu’il n’est pas trop tard pour que chacun prenne conscience que des innocents souffrent le martyr en silence et qu’il faut « se bouger » pour que demain d’autres n’en soient pas atteints.
Au début, la liste des artistes qui devaient participer au concert comprenait Dosseh, Kalash, Kelblack, Admiral T, Chilla, 13 Block, Dabs et K-Reen ; cependant, d’autres vedettes, et non des moindres, admirables à tout point de vue, sont venues se greffer à ce répertoire lors de cet événement.
En effet, ceux-ci ont cristallisé les consciences tout au long de leurs prestations respectives, du début à la toute dernière minute qui a clôt les festivités. Ils ont, par ailleurs, porté haut les couleurs de l’APIPD. Ils ont également, à travers leurs mots, exhumé des maux ; cette pathologie innommable, ce fléau qui a réussi à fédérer contre lui des âmes de bonne volonté afin de le briser.
Parmi la cheville ouvrière que constituent les 120 bénévoles qui ont été exemplaires, soulignons notre un coup de chapeau à Milan, Josselyne et Maïty qui ont mené jusqu’au bout cet évènement malgré les péripéties qui ont jalonné le concert. Épaulés par les bénévoles, ils ont géré les imprévus afin que ce moment reste gravé dans les cœurs et soulève l’enthousiasme d’un public chaleureux.
Ledit public a été saisi d’une forte émotion lorsque la présidente a dédié son discours à la productrice atteinte d’une maladie qui réduit, de jour en jour, son espérance de vie.
L’émotion a atteint son paroxysme lorsque Taylor a manifesté le droit de vivre plutôt que celui de mourir exprimé alors qu’il n’avait que 5 ans.
Pour couvrir l’événement, pas moins de 60 médias étaient au rendez-vous ce Samedi 28 Octobre. Une soirée mémorable au cours de laquelle le Zénith était en feu.
Pour joindre l’utile à l’agréable, l’association ainsi que les différents intervenants ont lancé un appel au don du sang ; un appel qui n’est pas resté lettre morte puisque dès le lendemain, de donateurs s’enquéraient, par téléphone, auprès de l’APIPD, des lieux où s’opéraient les prélèvements.
Beaucoup de personnalités, anciennes, et surtout des nouvelles, notamment des parrains et des marraines de l’association, étaient présents.
Parmi les nouveaux, signalons la présence dans nos rangs de Wendie Renard, la marraine de cette édition et la nouvelle marraine de l’APIPD : une performeuse du football qui, on l’espère sera une performeuse pour défendre notre cause. Sur scène, elle a incité les jeunes au dépistage et a également incité tout le monde aux dons pour faire avancer la recherche.
Le maître de cérémonie, celui sans qui la fête aurait été terne, Claudy SIAR, notre ambassadeur de l’APIPD a, comme à son habitude, mené de main, de maître le déroulement du concert et en même temps les interviews en coulisse.
Concernant Monsieur Patrick Karam, Vice-président de la Région Ile-de-France et fervent défenseur de la cause, il a fait la promesse qu’il sera toujours aux cotés de l’APIPD. A sa grande surprise, il s’est vu remettre un trophée par l’association en remerciement de toutes ces années de présence aux côtés de l’association.
Il a mentionné que madame la Présidente de Région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a débloqué 2 millions d’euros pour la recherche et a expliqué qu’un millions trois cents mille seront consacrés à la thérapie génique, de même que sept cent mille euros seront dévolus à la drépanocytose. Monsieur Karam a été très applaudi ; la foule a scandé son nom à tout rompre.
La cheffe d’orchestre de cette manifestation, la productrice Charlotte LACHAUX ainsi que son équipe de la production RTT, ont eu la gentillesse de servir cette manifestation. Qu’elles en soient remerciées.
Last but not least, nos plus vifs remerciements vont au ZÉNITH PARIS LA VILLETTE, à la production RTT, à tous les techniciens, à la chaîne de télévision France Ô qui diffusera ce concert début décembre sur la chaîne France Ô ainsi que sur les différentes chaînes 1ères, aux médias, aux photographes, aux miss et misters présents, à la sécurité, à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réussite de ce concert.
Ajoutons que ce concert solidaire a marqué la fin d’une semaine d’initiative nationale consacrée à l’information et à la prévention sur cette maladie génétique encore méconnue. Ainsi, durant cette semaine, le slogan « La Drépanocytose, Brisons le silence ! » se fera dans le but avoué d’élargir la sensibilisation au grand public, sortir la maladie des oubliettes, briser les tabous qui l’entourent parce que, quelles que soient les origines ethniques des individus, ils peuvent en être atteints.
La sensibilisation s’est focalisée cette fois-ci sur les jeunes, en âge de procréer notamment parce qu’ils sont les premiers concernés. Dans cette optique, nous considérons que notre objectif a été atteint au vu du nombre d’appels incessants, émanant d’interlocuteurs jeunes, qui nous ont inondés le lendemain de notre prestation médiatisée.
La drépanocytose a été découverte il y a 114 ans et est reconnue par l’Union Africaine, l’Unesco et les Nations-Unies depuis le milieu des années 2000.
Le 22 Décembre 2008, une résolution de l’ONU l’a déclarée « priorité de santé publique » ; sans parler du fait qu’une journée mondiale, le 19 Juin, lui est désormais consacrée.
Cette maladie génétique, invalidante, qui compte plus de 150 millions d’individus concernés, est la plus répandue sur la planète. La France comptabilise plus de 26000 malades et 150000 porteurs sains avérés : autrement dit, des individus susceptibles de transmettre la pathologie à leur descendance.
Notons pour conclure que les bénéfices générés lors de cette soirée seront versés dans leur quasi intégralité à la recherche ainsi qu’à l’aide des familles et aux malades.
Participer au DRÉPACTION, c’est contribuer, dans l’immédiat, à la recherche d’une solution : La Drépanocytose, Brisons le silence pour ne pas être brisés !
Nous remercions tous nos partenaires qui ont contribué pour que la fête soit belle, même si la maladie reste un fléau indompté qui décime beaucoup de familles.
Crédits photographiques : Maïty Freeman et Freddy Derby
Bonjour à tous je suis étudiante à l’université libre de Bruxelles depuis 1 année, je suis née avec la drépanocytose hétérozygote avec beaucoup de complication malgré cette forme. Je suis chaque fois malade stressé déprimé, désorienté j’ai eu un problème à l’école par ce qu’il m’arrive d’oublier et parfois je suis confuse par exemple l’année en cour j’ai oublié de m’inscrire pour la deuxième session et du coup lors d’une Evolution oral en ligne la prof constate que nom ne figure pas sur la liste et par après une personne du département enseignement m’envoie un mail me disant que je ne suis pas inscrite pour la 2eme session , puis me dit de contacter mon secrétariat facultaire pour qu’ils vérifient ensuite me dit vos professeur peut également vous inscrire manuellement au cours pour que vous passiez l’examen avant que votre situation soit régularisé. Je me suis précipité à écrire et j’ai envoyé des courriers à tous mes professeurs instantanément, certains m’ont répondu qu’ils vont m’ajouter dans leurs listes mais par contre la présidente des membres du jury de ma faculté s’oppose que les professeurs m’inscrivent dans leurs listes des examens. Je souffre en silence car personne ne voit la dure réalité en face, mes difficultés et mes efforces pour être meilleur d’une part et d’autre part depuis que je suis là en Belgique j’ai pas encore reçu un traitement spécifique concernant mes douleurs de la drépanocytose. Je vous remercie d’avoir pensé à cette maladie qui a tant de conséquence en Afrique et en Europe par ce que dans les pays Européens elle est mal connue